François Hollande l'a fait. Il est devenu hier le septième président de la cinquième République (élu au suffrage universel direct : Charles de Gaulle 1965-1969 ; Georges Pompidou 1969-1974 ; Valéry Giscard d'Estaing 1974-1981 ; François Mitterrand 1981-1988 et 1988-1995 ; Jacques Chirac 1995-2002 et 2002-2007 ; Nicolas Sarkozy 2007-2012 ; François Hollande 2012-…).
Le président du Conseil général de Tulle a réussi une vraie performance. Le nouveau président de la République a "exorcisé la malédiction" qui frappait la génération Mitterrand, et ce depuis la retraite politique puis le décès de "Tonton". La guerre de succession, l'affrontement permanent des "éléphants" trop souvent dans une tour d'ivoire, lors d'échéances électorales, et la désunion, avaient même provoqué un séisme en mai 2002. Lionel Jospin ne s'en est jamais remis.
La Gauche "caviar" devait alors se chercher un autre chef de file. Rares sont ceux qui auraient miser sur François Hollande. Dominique Strauss-Kahn, Martine Aubry, Laurent Fabius… étaient parmi les favoris. François Hollande n'était qu'un second couteau. Il était trop "mou" pour ses amis politiques. Il était un "flan" pour les Guignols de l'info de Canal plus.
Et, puis DSK qui a mis en branle une vilaine histoire, a vu sa cote en bourse baisser. François Hollande a vu l'opportunité. Il l'a saisie. Sa stratégie, il l'a construite avec quelques proches. Il n'y avait pas d'union de la Gauche et de programme commun. Il y avait et il y a surtout la crise. C'était vraiment la rencontre entre d'un côté, un homme assez discret et effacé et de l'autre, la population.
François Hollande n'a pas tremblé. Il a fait pousser ses cheveux. Il a suivi un régime efficace. Il a revêtu la la posture mitterrandienne. Et avec ses mots, il a expliqué le changement contenu dans les 60 propositions de son programme pour la France. Le fronde du front populaire contre cinq années de sarkozysme, a été le fondement de son projet pour la France.
François Hollande a montré qu'il a une dimension présidentielle. Il a désormais cinq ans pour le confirmer. Et cette fois-ci, il ne pourra plus adopter la posture mitterrandienne. Il est face à son destin. Et surtout face à ses amis socialistes. Ce ne sera pas simple. Comme au PS à La Réunion...
Le président du Conseil général de Tulle a réussi une vraie performance. Le nouveau président de la République a "exorcisé la malédiction" qui frappait la génération Mitterrand, et ce depuis la retraite politique puis le décès de "Tonton". La guerre de succession, l'affrontement permanent des "éléphants" trop souvent dans une tour d'ivoire, lors d'échéances électorales, et la désunion, avaient même provoqué un séisme en mai 2002. Lionel Jospin ne s'en est jamais remis.
La Gauche "caviar" devait alors se chercher un autre chef de file. Rares sont ceux qui auraient miser sur François Hollande. Dominique Strauss-Kahn, Martine Aubry, Laurent Fabius… étaient parmi les favoris. François Hollande n'était qu'un second couteau. Il était trop "mou" pour ses amis politiques. Il était un "flan" pour les Guignols de l'info de Canal plus.
Et, puis DSK qui a mis en branle une vilaine histoire, a vu sa cote en bourse baisser. François Hollande a vu l'opportunité. Il l'a saisie. Sa stratégie, il l'a construite avec quelques proches. Il n'y avait pas d'union de la Gauche et de programme commun. Il y avait et il y a surtout la crise. C'était vraiment la rencontre entre d'un côté, un homme assez discret et effacé et de l'autre, la population.
François Hollande n'a pas tremblé. Il a fait pousser ses cheveux. Il a suivi un régime efficace. Il a revêtu la la posture mitterrandienne. Et avec ses mots, il a expliqué le changement contenu dans les 60 propositions de son programme pour la France. Le fronde du front populaire contre cinq années de sarkozysme, a été le fondement de son projet pour la France.
François Hollande a montré qu'il a une dimension présidentielle. Il a désormais cinq ans pour le confirmer. Et cette fois-ci, il ne pourra plus adopter la posture mitterrandienne. Il est face à son destin. Et surtout face à ses amis socialistes. Ce ne sera pas simple. Comme au PS à La Réunion...